Titres ducaux ou princiers portés actuellement en France et sujets à contestations

Título: Valeur à attribuer à l'inscription d'une famille dans l'Almanach de Gotha
Autor: H. de W.
Publicación: L'Intermédiaire des chercheurs et curieux. Paris
Fecha: 30-07-1903
Fuente: archive.org
Ficha
Page 70 
[...] Il y a quelques mois, une question a été posée dans L'Intermédiaire, à propos des titres princiers français. C'est pourquoi je me permets d'ajouter ici quelques constatations, faciles à voilier, sur les titres ducaux ou princiers portes actuellement en France et sujets à contestations. Observons d'abord que nombre de maisons, qui n'en portent pas, ont pourtant une origine princière, telle que la Tour du Pin, d'Ornano, Castellane, Forbin, etc. Les usurpations de titres ducaux ou prin- ciers ont été assez peu nombreuses jus- qu'à ces derniers temps. On cite :
Les faux-ducs d'Antin, (de Goth de Rouillacet d'Arblade de Séaille), d'Estou- teville (Colbert), de Luxembourg (Béon du Massez) de Saint-Simon, de la Châtre, de Roussillon (Pî de Cosprons), et de la Vauguyon, par le fils naturel du dernier duc.
Les faux-princes de Pons-Asnières (La Chàtaigneraye), de Baux (Leblanc de Castillon), de Vismes-Ponthieu, de Rossy, de Lusignan, (Calfa dit Nâr-Bey).
Mais depuis quelques années, au contraire, et surtout depuis 5 ans, les usurpations se multiplient d'une façon anormale. Nous n'avons pas à parler des membres de grandes maisons qui ont sollicité un titre romain (Le comte-Ferdinand de Gontaut-Biron, duc de Castellara) ou qui ont cru bon de prendre un titre supérieur, comme le « duc » d'Âuxy et le « prince » de Scey-Montbèliard, lors de leur mariage avec des américaines. Nous pouvons diviser les litres irrégulièrement port es en huit catégories :
1º Les titres ducaux (Caumont-La-Force, La Mothe-Houdancoui t) ou princiers :
de Lucinge-Faucigny, — dcHénin (d'Al- sace) — de Béarn-Viâna (de Galard) — d'Orange et de L'Isle Montréal (de Mailly — des Martigues (de GallifFet) d'Antibes (de Grasse). — de Valori d'Yvetot (d'Albon) ; auxquels il ne manque qu'une formalité d'enregistrement omise lors de la créa- tion, ou une approbation de la transmis- sion contestable, pour être entièrement réguliers. On peut, en attendant, les tenir pour bons et véridiques. Dans ce cas étaient aussi les ducs de Rivière et les princes de Montholon - Sémon ville. Les ducs de Caraman ont fait régulariser leur titre en 1868, les princes de Béthune en 1888.
2º Les titres de ducs à brevet qui, n'é- tant donc pas héréditaires, n'auraient pas [...]

Page 71 
[...] En terminant, je me permets de citer quelques titres sur lesquels ma religion aurait grand besoin d'être éclairée, et à propos desquels je sollicite les charitables communications de nos collaborateurs :
Prince de Montifaud en Aunis (voir L'Echo de Paris du 16 octobre 1900).
Prince de Savalan (mort à Nice le 3 janvier 1897). Noblesse du Var, comme dit Jean lorrain.
Duc de Bombries (Jean-Félix du Barry de Merval).
Duc de Cantabrie (attribué jadis par le Gotha, au prince de Béarn-Viana).
J'ajoute que je recevrais [...]

No hay comentarios:

Publicar un comentario